Jour 37 (vendredi 24 février)
Un autre
vendredi que nous entreprenons lentement. C’est pas toujours facile de revenir
de vacances… Après le dîner on prend l’autobus vers La Ceiba pour aller faire
quelques courses et louer une voiture en vue de notre expédition du weekend
dans la Réserve de Cuero y Salado.
L’autobus
est bondé et il nous est ainsi permis d’être témoin d’une scène typique. Une
famille constituée d’une maman, une grand-maman, trois jeunes enfants et un
jeune homme presqu’adulte occupent plusieurs bancs avec des bacs de plastique
remplis d’épis de maïs cuits. Près de La Ceiba, ils débarquent à des arrêts
différents, par petits groupes, le jeune homme seul d’abord, la maman et un
petit ensuite et finalement la grand-maman avec les deux derniers, pour vendre
leurs maïs en ville. Le plus vieux des jeunes enfants qui doit avoir 6 ou 7
ans, refuse d’y aller et les deux matrones lui tombe dessus… Au moment de
débarquer avec sa grand-mère, quelques minutes pus tard, il pleure et s’agrippe
à l’autobus comme si sa vie en dépendait. La vente de maïs ne semblait pas dans
les plans de sa journée… C’était vraiment triste, mais ça nous a permis
d’expliquer et de démontrer par l’exemple à nos enfants que leur vie à eux n’est
peut-être pas aussi pire que ce qu’ils peuvent en penser certains jours…
Pour
solutionner nos problèmes à nous, on s’est ensuite dirigé du côté de chez Claro
parce que notre clé internet ne fonctionne plus depuis notre retour de Cayos.
Le gentil Eduardo nous configure un de nos ordinateurs en nous expliquant qu’il
ne comprend pas pourquoi on était capable de se connecter avec notre ancienne
configuration. La seule réponse possible : I.H.! C’est bizarre, mais les
enfants étaient vraiment très sages après la morale de l’autobus… Tellement
sages qu’on s’est tous payé un cornet de crème glacée.
Tous
heureux d’une telle réussite, on se donne un nouveau défi : trouver le
Musée des papillons. Une grosse heure de marche à déambuler dans un quartier
qu’on ne connaissait pas nous a amenés devant la porte dudit Musée uniquement
pour constater qu’il était fermé depuis quinze minutes… Au moins on sait où il
est et on pourra toujours le visiter à un autre moment. On se dirige ensuite
vers une nouvelle entreprise de location d’auto parce qu’on est un peu gêné de
retourner chez Econo de peur qu’ils se soient rendu compte des dommages que
notre dernière location a laissés sur leur voiture. Malheureusement, ce nouveau
locataire n’a rien pour accommoder nos besoins et on est donc obligés de
retourner chez Econo.
On est accueilli avec des grands sourires et ils nous
offrent la même voiture que la semaine dernière… On fait croire qu’on
préférerait en essayer une nouvelle, comme la Suzuki Celerio qui traîne au fond
de la cour, d’autant plus qu’elle est moins cher. Lors de la vérification présignature
du contrat, Charles regarde la roue de secours et découvre qu’il manque un gros
morceau de métal à l’intérieur de la jante. De plus, une des roues avant n’est retenue
que par trois boulons malgré les quatre tiges filetées qu’on y retrouve. Le patron
nous explique donc candidement que certains clients abiment les voitures et
qu’il se retrouve avec des situations comme celle-là! On fait le grand numéro
des gens surpris et, on le fait tellement bien qu’un employé décide de
remplacer la roue de secours de la Suzuki par celle de la voiture que nous
avion la semaine dernière et que nous savons (et avons) démolie… Contrairement à
Mario Kart on aura donc seulement une chance de réussir notre périple!
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