Jour 33 (lundi 20 février)
Notre petit
avant-midi d’école s’est déroulé sans histoire et on s’est retrouvés après le
dîner avec des fourmis dans les jambes. On est donc partis à pied du côté de
Sambo Creek pour essayer d’en découvrir une partie jusqu’ici inexplorée. MINS
nous avait bien mis en garde au début de notre séjour de ne pas quitter
l’asphalte « because it’s not safe to do so… », mais comme on a,
depuis, établi qu’il est alarmiste en cette matière, on s’aventure sans gêne hors
du béton de la cité garifuna. On y
découvre le Westmount de Sambo Creek! Des petites maisons, dont certaines
jolies et bien tenues, beaucoup de champs et de vaches et le terrain de soccer.
Ce n’est pas à cause du danger qu’il ne faut pas s’y promener, c’est parce
qu’il n’y a rien à y voir!
Au bout du
village, on marche sur la plage pour rentrer chez nous. Le soleil y est chaud
et les enfants courent dans la mer en ventilant leur trop-plein d’énergie. On
aboutit dans le sable entre le Diving Pelican et chez Dante’, juste à temps
pour voir Tony arriver de Cayos Cochinos. Charles, avec plusieurs autres
personnes, lui donne un coup de main pour remonter son bateau sur la plage et
une fois le bateau remis à sa place, Tony nous offre de partir pour l’archipel,
demain matin. On lui avait demandé de nous y amener pour y passer une nuit
quand il aurait de la place et nous savions que ce serait ces jours-ci, mais on
espérait un peu plus que 12 heures de préavis. Comme il nous faut y amener
notre nourriture et que ce n’est pas prévu, MINS nous offre de faire une virée,
ce soir, à La Ceiba pour y faire les achats requis. Lui et Charles ont quitté sur-le-champ
pour arriver avant la fermeture de l’épicerie et quérir le nécessaire à
survivre quelques jours sur une île déserte.
Au retour à
la maison, on prépare le reste des effets familiaux sans trop savoir ce qui
nous attend. On sait qu’on sera sur une île, au milieu de la mer des Caraïbes,
et que nos hôtes cuisineront pour nous, mais ça s’arrête là! Eau? Électricité?
Toilettes? Lits? Couvertures? On verra bien. On ne sait même pas sur laquelle
des îles de l’archipel nous aboutirons. Ce qui nous frappera encore plus que
ces questions est l’heure de notre lever. MINS quitte à 5h45 pour préparer son
bateau et nous voulons profiter de son auto pour y mettre la glacière avec les
denrées périssables ainsi que nos deux sacs d’effets personnels pour ne pas
avoir à les descendre nous-mêmes à la plage demain matin. On se couche donc un
peu fébrile, mais trop tard, devant l’idée de cette nouvelle aventure…
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