mardi 21 février 2012


Jour 29 (jeudi 16 février) 

Pour une raison inconnue, on s’est levé tard et on a pris notre temps pour commencer notre journée. Baignade, bain de soleil, jeux, tout était une bonne excuse pour procrastiner et remettre à plus tard la partie organisée de notre journée. Peut-être qu’avec la température qui réchauffe on devient un peu plus centre-américains… qui sait?
Notre état de lenteur s’est prolongé en après-midi et personne n’a semblé en souffrir. Nous étions tous si occupés à ne rien faire qu’on a même oublié de faire la sieste… 
Vers 17h, histoire de se déculpabiliser un peu, on a marché jusqu’à la première pulperia de Sambo pour acheter des cigarettes et des « semitas ». Il s’agit d’un genre de petite brioche du carême, pas très sucrée, mais avec un petit glaçage de sucre en poudre sur le dessus qui, une fois chauffée, constitue un petit plaisir matinal depuis qu’on est ici.
  Les semitas sont livrées en paquet de 12, mais les pulperias les détaillent à l’unité. C’était donc très drôle de voir la mine des trois jeunes filles de la pulperia quand on leur a expliqué que nous voulions le paquet au complet! On s’est salué dans la langue de l’autre et nous sommes rentrés chez nous sans plus d’histoire.
En soirée Tony est passé nous voir et on en a profité pour essayer de comprendre le fonctionnement du Parque National Pico Bonito situé tout près de La Ceiba. Les guides de voyages, les locaux et un peu tout le monde ici considère qu’il s’agit d’une attraction touristique majeure. Même avec nos 3 guides de voyages, nous sommes malheureusement incapables de trouver de l’information juste sur le parc : Il semble y avoir anguille sous roche… 
 Tony nous avoue qu’il est un type plage et que ce genre d’attraction n’opère aucun magnétisme sur lui. « For me, a hike, is to get up and get a beer at the bar! » Il nous réfère donc à Dante’ qu’on appelle sur-le-champ et qui nous réfère lui-même à un ami qui opère dans le parc. Évidemment, l’ami en question n’était pas joignable et nous recherches stagnent à nouveau. On en profite pour jaser un peu avec MINS et ainsi découvrir un peu plus l’homme : il a été médic dans l’armée de l’oncle Sam pendant six ans. On comprend alors mieux ses réticences face à l’inconnu, ses craintes face aux gens, etc. On comprend aussi mieux ce qui le pousse à rester dans cet environnement peu structuré dans lequel il est libre de faire pas mal ce qu’il veut.
On se laisse sur une promesse de lift en ville demain matin; nous en profiterons pour tenter d’éclaircir le mystère Pico Bonito et faire des courses pour nous assurer une saine vie familiale.

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