Jour 29 (jeudi 16 février)
Pour une
raison inconnue, on s’est levé tard et on a pris notre temps pour commencer
notre journée. Baignade, bain de soleil, jeux, tout était une bonne excuse pour
procrastiner et remettre à plus tard la partie organisée de notre journée.
Peut-être qu’avec la température qui réchauffe on devient un peu plus
centre-américains… qui sait?
Notre état
de lenteur s’est prolongé en après-midi et personne n’a semblé en souffrir.
Nous étions tous si occupés à ne rien faire qu’on a même oublié de faire la
sieste…
Vers 17h, histoire de se déculpabiliser un peu, on a marché jusqu’à la
première pulperia de Sambo pour acheter des cigarettes et des
« semitas ». Il s’agit d’un genre de petite brioche du carême, pas
très sucrée, mais avec un petit glaçage de sucre en poudre sur le dessus qui,
une fois chauffée, constitue un petit plaisir matinal depuis qu’on est ici.
Les semitas
sont livrées en paquet de 12, mais les pulperias les détaillent à l’unité. C’était
donc très drôle de voir la mine des trois jeunes filles de la pulperia quand on
leur a expliqué que nous voulions le paquet au complet! On s’est salué dans la
langue de l’autre et nous sommes rentrés chez nous sans plus d’histoire.
En soirée
Tony est passé nous voir et on en a profité pour essayer de comprendre le
fonctionnement du Parque National Pico Bonito situé tout près de La Ceiba. Les
guides de voyages, les locaux et un peu tout le monde ici considère qu’il
s’agit d’une attraction touristique majeure. Même avec nos 3 guides de voyages,
nous sommes malheureusement incapables de trouver de l’information juste sur le
parc : Il semble y avoir anguille sous roche…
Tony nous avoue qu’il est un
type plage et que ce genre d’attraction n’opère aucun magnétisme sur lui. « For
me, a hike, is to get up and get a beer at the bar! » Il nous réfère donc à Dante’ qu’on appelle sur-le-champ
et qui nous réfère lui-même à un ami qui opère dans le parc. Évidemment, l’ami
en question n’était pas joignable et nous recherches stagnent à nouveau. On en
profite pour jaser un peu avec MINS et ainsi découvrir un peu plus l’homme :
il a été médic dans l’armée de l’oncle Sam pendant six ans. On comprend alors
mieux ses réticences face à l’inconnu, ses craintes face aux gens, etc. On comprend
aussi mieux ce qui le pousse à rester dans cet environnement peu structuré dans
lequel il est libre de faire pas mal ce qu’il veut.
On se
laisse sur une promesse de lift en ville demain matin; nous en profiterons pour
tenter d’éclaircir le mystère Pico Bonito et faire des courses pour nous
assurer une saine vie familiale.
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