mardi 28 février 2012

Rancho San Luis


Jour 36 (jeudi 23 février) 

Surement parce qu’on a pris le temps de se remettre physiquement et mentalement de notre expérience à Cayos, on s’est levé tard et sans aucun remords. On en était à préparer le café quand MINS s’est pointé pour offrir un lift en ville. On lui a proposé un jus de carambole maison fait à partir des fruits qu’on récolte sur les terrains de Mango Tree. On a bien ri de lui quand il nous a avoué n’en avoir jamais goûté. C’est très drôle de faire découvrir un produit local à… un local!
 On a décliné l’offre de Tony parce que le contact avec la grosse civilisation au lendemain de notre retour de l’éden nous semblait inapproprié. Après la baignade matinale et l’école, Marine et Marie-Claude sont allées chercher des tortillas chez Pollos Nicolle. Pour tout dire, elles sont nettement moins bonnes que celles qu’Alejandra nous a faites à Cayos.
Pour se changer les idées, quoi de mieux que d’aller voir des animaux au zoo local. 


Tout le monde dans l’autobus jaune et hop! direction Rancho San Luis. Les tarifs sont encore moins chers en sens contraire de La Ceiba: 20 lempiras pour 20 kilomètres d’autobus pour 6 personnes!
Le Rancho San Luis est en fait une ferme privée aménagée de cages, d’étangs et d’enclos qui abritent des animaux « sauvés et recueillis (…) ». Un charmant petit sentier nous fait faire le tour et on peut voir un troupeau de cerfs, différentes espèces d’oiseaux sauvages et domestiques, des petits mammifères, des vaches et des chevaux. 
Le clou de la visite est constitué d’un couple de singes-araignées vivant en liberté sur une île au milieu d’un marais vert, et d’une famille, papa, maman et fiston, de singes capucins. On a pris autant de temps pour observer chaque type de singe qu’on en avait pris pour faire le tour du reste de la place. Les capucins et Colin se sont rapidement liés d’amitié et le papa singe et lui ont même fini par jouer à se lancer un bâton. Le manège a arrêté quand la patte du singe, dans le jeu, a effleuré la main de notre petit frisé blond. On a toujours dit que Colin était notre petit animal de compagnie…

En sortant, on a attendu l’autobus une bonne demi-heure et on a été très soulagé d’en voir un arriver avant que le soleil ne se couche. Le reste de la soirée fut sans histoire sauf pour Colin qui garde un souvenir impérissable de son moment partagé avec Papa-capucin : « sa main était molle à l’intérieur! ».

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