Un gecko comme Romane les aime... ! |
On affrète un taxi collectivo dont le chauffeur se nomme Wilmer. Ce dernier a quasiment l’air déconfit qu’on retienne ses services mais en sortant du village, on comprend qu’il avait promis un lift à un ami qui se retrouve en plan vu l’étendue de notre famille. On demande au chauffeur de nous amener chez Avis et, arrivé à La Ceiba, Wilmer se rend compte qu’il ne sait pas où se trouve le bureau d’Avis… On lui fournit le numéro de téléphone pour appeler et demander des indications, mais il s’arrête plutôt et sort acheter une carte pour son cellulaire. Ici, les gens ont tous des cellulaires à recharger avec des cartes prépayées, mais les cartes les plus utilisées sont celles de 25 et de 50 lempiras (1,50$ et 2,50 $)! I.H.! Ensuite, il faut gratter (comme un gratteux) un numéro de 16 chiffres, appeler la compagnie, entrer le numéro suivi du #, raccrocher et finalement composer le numéro de la personne qu’on tente de rejoindre! Wilmer nous fait tout ça en direct et réussi finalement à se dépêtrer.
Trop facile ! Comme dans le temps de nos parents...! |
Chez Econo, on est accueilli par une gentille dame qui, comme tout le monde ici, tombe en amour avec Romane. « Que linda! Oh Precioso! » on a même eu droit à un « mignoneta! »… Après avoir dé-syncopée devant notre germaine chubby, elle nous propose une voiture format « suppositoire d’autobus » à 38$ par jour et une Hyundai Accent à 47$ par jour. On empile les enfants sur la banquette arrière de la plus petite des deux voitures et, satisfaits qu’ils y entrent tous, on fait signe que c’est celle-là qu’on veut. Le patron de l’endroit s’adonne à passer et, par gentillesse ou parce qu’il nous trouve totalement dégénérés (on ne le saura jamais), il nous offre l’Accent à 40$ par jour. Incapables de motiver un refus valable devant cette offre, on accepte. Le temps de remplir la paperasse et de nettoyer la voiture retenue, Colin et les enfants en ont profité pour transformer la fenêtre du bureau en restaurant… Une grosse demie-heure plus tard et des centaines de repas servis, on s’engouffre dans notre bolide et on part pour une grande virée en ville. C’était très drôle de conduire une voiture après plus de trois semaines de pause… disons 6 considérant que notre super Eurovan-Montréalais-qui-roule-à-l’huile-de-patates est au garage depuis Noël!
On découvre que les rues arrivent plus vite en auto qu’à pied, mais grâce au sens de l’orientation hors du commun de Marie-Claude, on se retrouve assez facilement dans ce petit dédale de rues. On arrête chez Biciclos pour acheter une chambre à air pour le vélo de Marine, au gringo import pour faire un stock de bulles à savon et on se tape deux épiceries pour remettre notre garde-manger/frigo/congélo à niveau.
Forts de nos achats et se sentant des Nord américains normaux au volant d’une belle voiture rutilante de l’année (on parle ici d’une Hyundai Accent!), on rentre chez nous manger du steak! Il n’y a rien comme un B.B.Q. devant la porte de garage ouverte avec une voiture de l’année dans le driveway pour se sentir puissant, même au Honduras! Ne manque que la « hose » à pression et un beau frère saoûl! I.H.!
Si tu m’accommodes les frais de déplacement et l’enivrement, je peux aller faire le beau frère saoûl... Tu seras pas déçu, j'ai de l'expérience. ;-) LOL
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