Jour 25 (dimanche 12 février)

Pour la première fois depuis notre arrivée, on s’est réveillé au son de la pluie. Comme c’est dimanche, on en a profité pour dormir un peu plus tard et essayer de combler la fatigue de toute la route d’hier. Puis, peu après le déjeuner, les plans qu’on avait faits pour profiter de l’auto sont rapidement tombés avec l’eau que les nuages déversaient sur nous. Charles est donc descendu chez Dante’ pour emprunter des caisses de bières vides et voir avec l’homme de confiance, Hacinto, s’il pouvait réparer le dérailleur du vélo de Jules. Malheureusement, la mort du dérailleur fut constatée et sa résurrection devra attendre à demain puisque tout est fermé à La Ceiba aujourd’hui. 
Charles se rend quand même à Sambo Creek en auto pour acheter de la bière et des bouteilles de 18 litres d’eau. Puis un appel à la compagnie de location de voiture permet de valider qu’un employé de l’endroit pourra venir nous reconduire à la maison une fois le contrat de location fermé. Yé, un taxi de moins! Un orage déferle dans les rues de la ville et avec l’effet combiné du dimanche de congé, les rues sont désertes et la cité a l’air abandonné, ce qui fait contraste avec la vie et l’activité qu’on y retrouve en temps normal.

Scorpion trouvé mort avant qu'il ne se retrouve dans les pantalons de Charles comme au Costa Rica !

Une partie de la ville est inondée d’énormes lacs d’eau qui ne sont pas sans rappeler les traverses de rivières d’hier soir. Le seul coin animé de la ville se situe près du stade municipal, sous lequel se trouve un dépôt de bière… Comme c’est la troisième fois que Charles y va, la commis des alcools le reconnaît et lui offre un service agréable qui contraste avec les habitudes plutôt froides d’une grande partie des commerçants de ce pays. Forts de ces achats et après un saut dans une épicerie pour acheter de quoi faire un souper frais, c’est le temps de dire adieux à notre nouvelle meilleure amie manufacturée par Hyundai.

Au retour à la maison, les enfants ont profité pleinement du privilège accordé par les jours de pluie et ont écouté un film, assis sur notre grand et confortable sofa. La journée s’est ainsi achevée sans histoire, de toute façon, celle d’hier en avait été suffisamment chargée.
La semaine dernière, on s’est fait couper un régime de plantain qui poussait sur le terrain de la maison par un des jardiniers qui entretient Mango Tree. En trois coups de machette bien placés, l’arbre s’est effondré et on s’est retrouvé avec de la matière première à patacones, le plantain vert. On s’est donc fait un souper aux hamburgers avec des patacones que nous avons réussis à merveille! Isabelle Bergeron peut aller se rhabiller!