Jour 46 (dimanche le 4 mars)
L’endroit
est en fait un vaste domaine aménagé joliment et qui sert à plusieurs usages.
Il s’agit d’un lieu de passage pour accéder à la mer, on y retrouve un restaurant,
mais c’est aussi un complexe de rassemblement familial autour d’une rivière
aménagée. Plusieurs Honduriens avaient d’ailleurs envahi les champas pour des
fêtes d’enfants.Nous
commençons par manger des plats typiques, poulet, bœuf et baleadas complétés
par des ajouts achetés de vendeurs itinérants qui sont légion dans l’endroit.
Une fois la
ripaille complétée, on se dirige vers la rivière. Sur près de deux cents
mètres, sous un dense couvert forestier, coule une eau froide dans un lit
bétonné. Les abords sont aménagés de bancs et de tables sur lesquelles on
retrouve des familles et des groupes d’amis avec des pique-niques immenses.
Tout un chacun se baigne (tout habillé!!!), les enfants jouent à sauter d’un
petit pont et y règne, de façon générale, une ambiance légère des plus
agréables.
On se
baigne avec les enfants tout en faisant une grande étude sociologique devant
autant de sujets aussi intéressants. Romane décide, quant à elle de sauter de
la passerelle ce qui n’est pas sans rajouter une quantité phénoménale de
regards et de commentaires à notre sujet. Il est difficile pour nous de passer inaperçu
dans une foule de 200 locaux; même 40 jours de bronzage n’ont pas réussi à nous
camoufler. Jules s’est quand même fait un ami en jouant au soccer et ils
alternent entre football et baignade. Les filles courent même après lui pour le
prendre en photo!
En fin de
journée, on est rentré chez nous avec le sentiment d’avoir passé l’après-midi
au parc. Ce fut une sortie charmante que nous devrons répéter.
Romane qui saute du pont : maaaaaaaaaalade!
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