Bien remis
par notre journée de repos, on retrouve nos habitudes familiales de découverte.
On prend d’abord l’autobus pour se rendre à La Ceiba pour louer une voiture que
nous avions pris soin de réserver la veille. En arrivant, on trouve tous les
employés d’Econo avachis dans les fauteuils de la salle d’attente. On arrête
notre choix sur une Toyota Yaris et on prend bien soin d’expliquer qu’on ne
veut pas qu’ils lavent la voiture pour pouvoir partir plus rapidement. Nous
avons découvert, au fil de nos locations, que la tendance « frotteux de
char », « muy soucio de la limpia » selon eux, est assez forte
ici. Malheureusement pour eux, nous n’adhérons pas à cette facette de l’hygiène
de vie de plusieurs de nos contemporains. Qui plus est, quand nous louons une
voiture, c’est la plupart du temps pour explorer un coin reculé accessible par
une route de poussière…
Le vaillant
Hercules, pas l’outil le plus affuté sur l’établi!, a consenti à réfréner ses
élans de polisseur de tôle mais a mis une bonne demie heure à compléter
l’inspection de la voiture avant de nous remettre les clés. Chaque écorchure,
manque de poli et craquelette a été dûment recensé, même celles de la taille
d’une tête d’épingle!!! Marie-Claude a failli en venir aux coups avec le petit
inspecteur qui a fini par abdiquer et nous laisser partir. BASTANTE! VAMONOS! La
madame était bleue rayée mauve!
Un peu plus
d’une heure de belle route sans chaos sous un soleil ravissant nous a permis de
retrouver nos sourires et nous a amené à Triunfo de la Cruz, petit village
garifuna situé quelques kilomètres avant la grande ville de Tela. On s’est
arrêté sur le bord de la plage, tout à côté d’un petit restaurant avec
plusieurs champas sur le bord de la mer. À la vue de la couleur de l’eau, un
turquoise inspirant, on a décidé d’y passer la fin de l’avant-midi en sirotant
une petite bière d’usage et de profiter des éléments : vent, mer, soleil,
sable et champa.
Une fois
repus de cet apport de nourriture sublime, nous sommes remontés à bord de notre
vrombissante Yaris et avons gagné le « jardin botanico y centro de
investigation Lancetilla » de l’autre côté de la ville de Tela. Il s’agit
du deuxième plus grand Jardin botanique du monde qui fut mis sur pied vers 1920
par la Standard Fruits cie (Dole) pour faire des recherches sur les types
d’arbres et de fruits qu’ils pouvaient cultiver en Amérique Centrale. Une fois
qu’ils ont su ce qu’ils voulaient savoir, ils ont cédé la place au gouvernement
du Honduras en 1974. L’endroit est un très vaste parc aménagé de sentiers de
pierres qui traversent des îlots d’arbres géants, fruitiers et centenaires. Le
plus impressionnant de la visite demeure un immense tunnel de Bambu qui
finissent par ployer et se rejoindre au-dessus de la route. On a fait une belle
marche et profité de l’endroit pour apprécier toutes ces espèces d’arbres.
Puis, on
s’est attaqué à la réelle destination de notre escapade, la ville de Tela. Un
peu plus petite que La Ceiba que nous connaissons bien, le centre ville est
très proche de la plage. Après avoir arpenté quelques rues, boutiques et étals,
on est arrivé sur la promenade qui longe la mer en même temps que le soleil
couchant. On en a profité pour prendre l’apéro en regardant les jeux et les
baigneurs puis on s’est attablé sur la promenade pour remanger poisson et
fruits de mer. On a été diverti par des mariachis vêtus du bleu national et par
un autre spectacle garifuna aussi authentique que celui du midi. On a
rencontré une grand-maman putative canadienne avec des enfants dont elle
s’occupe via la fondation qu’elle gère à leur profit et ça a permis aux enfants
de se faire des amis et de brûler de l’énergie avant de s’empiler dans l’auto
pour rentrer à la maison. Ce fut une belle journée ponctuée de trois arrêts différents
mais tous réussis. La mer turquoise alimentera nos chauds souvenirs et ne nous
aidera pas à apprécier notre plage brune de Sambo Creek…
Coucou!
RépondreSupprimerLa soupe garifuna doit être succulente : on a envie d'y goûter! En tout cas, l'allée de bambous géants est absolument ravissante - quel enchantement!
Qu'est-ce que la «champa»? Et savez-vous l'origine du mot «garifuna»? Un peu de brasse-méninges ...
Merci de partager avec nous photos et souvenirs!
bonne continuation! xoxo