vendredi 30 mars 2012

Utila - l'île magnétique !

Jour 65 à 69 (vendredi 23 à mardi 27 mars)

Levés de bon matin grâce à notre réveil familial (Colin!), on s’est retrouvés sur le bord de la grande route à 8h pour prendre l’autobus vers La Ceiba. Nous entreprenons notre grande aventure Utila en laissant derrière nous une piscine verte dont le moteur, brisé depuis deux jours, est en réparation. Notre trajet en autobus est assez drôle puisque l’autobus est bondé et que nous sommes chargés de nos sacs de voyage. On débarque au premier arrêt de La Ceiba et on s’engouffre dans un taxi pour aller au port. C’est à ce moment que nous avons compris les mises en garde alarmistes concernant le Honduras.

Pour la première fois de notre séjour, on expérimente la crainte de ne pas voir l’heure suivante… Le chauffeur de taxi roule avec le couteau entre les dents. Même Marie-Claude qui est réputée être une conductrice téméraire hésite entre s’agripper et frapper le chauffeur dément pour prendre sa place. Pourtant, on est en avance sur l’horaire, il est 8h15 et il faut être au port pour 8h30 soit une heure avant le départ du traversier, et la route n’est pas plus achalandée que d’habitude. Après des dépassements d’un ridicule consommé et plusieurs sueurs froides, on atterrit au port dans une cohue monumentale : un bateau vient d’arriver et un autre part dans une heure… Une mer de passagers, des valises, des bagages, du fret et des dizaines de taxis qui klaxonnnent et qui resquillent fermes.

On réussit à se frayer un chemin jusqu’au guichet du Utila Princess II pour y faire la file. Quand notre tour est arrivé, le guichetier nous a demandé nos passeports! Ben oui, les p-a-s-s-e-p-o-r-t-s. LE mot qui nous fait maintenant frémir. On avait pris les nôtres au cas ou, Prcequ’ils sont souvent nécessaires  quand on paie avec la carte de crédit, mais ceux des enfants étaient restés à la maison… Décidément, nous et les passeports des enfants! Après quelques échanges et plusieurs supplications, le gars finit par nous émettre nos billets et on peut enfin lever les yeux et commencer à penser au voyage… La demi-heure de jeu avant le départ du traversier nous a servi de tampon pour recouvrer un peu nos esprits.

 L’Utila Princess II est un catamaran ponté avec un toit rigide. Les coques reçoivent les bagages avant que les bancs de la cabine accueillent les voyageurs. On prend place, tous les six, sur un banc vide et bien placé malgré le fait que nous soyons les avant-derniers à embarquer. On a vite compris que les airs climatisés situés juste au-dessus de notre banc dégoutent! Environ 3 minutes après le départ, on quitte la baie du port et le bateau commence à taper fortement dans les vagues. 

On s’amuse un peu de la quantité de gens qui doivent se lever et aller prendre l’air à l’arrière du bateau et des vas et vient des membres d’équipage qui distribuent les sacs à vomis et des essuie-tout jusqu’au moment où on se rend compte qu’on est nous même susceptibles d’être malade. L’heure de la traversée a été plutôt longue et certains d’entre nous on dû se concentrer fort pour ne pas revoir leur déjeuner, mais, au final, seul notre colin-matin aura utilisé son sac avant de sombrer dans un tendre sommeil.

En débarquant du bateau on est assailli de vendeurs et de resquilleurs qui veulent nous offrir qui des randonnées, qui des fruits, qui un endroit où dormir. Comme nous sommes des gens préparés mais que nous aimons l’aventure, on a fait, hier, deux réservations provisoires dans des hôtels. L’île d’Utila quoiqu’assez vaste, n’est occupée que dans une très faible part.  En fait, tout se résume à une rue d’environ deux kilomètres, d’orientation est-ouest, dont le centre donne tout juste sur le quai municipal. Il s’agit là de la seule, ou à-peu-près, intersection de l’île. Face au quai commence donc une rue qui rentre dans l’île et c’est par là que nous marchons pour découvrir le premier hôtel, le réputé Mango Inn. Sur place, on constate qu’ils nous ont réservé, vu notre grande famille, une maisonnette à 210 U$ la nuit. On décide donc de tenter notre chance vers notre second objectif, le Marguarita, situé du côté ouest de l’île. En s’y rendant, on trouve peu de vie et un manque d’ambiance qui est presque inquiétant.

 
LA rue d’Utila longe la mer et le Marguarita est situé du « mauvais » côté de la rue… On a donc  pas versé de larmes quand ils nous ont dit ne pas avoir reçu nos courriels. Un peu débinés, on a repris la rue vers le centre-ville et nous avons décidé de nous arrêter manger parce que la marche sous le soleil de midi et l’incertitude commence à nous miner un peu. En se faisant un festin de baleadas, de pasteles et d’Imperial, on téléphone à un hôtel dont Marie-Claude avait pris un feuillet en débarquant du bateau. Une fois restaurés et rafraîchis, on traverse l’île et, en arrivant au seul coin de rue, on découvre l’autre côté de l’île. Commerces, restaurants, dive shops, épiceries, vie et ambiance nous accueillent dans une étreinte tant attendue. 

L’hôtel Trudy’s, situé presqu’à l’extrémité est de l’île, est lui, du « bon » côté de la rue et est constitué de deux grands bâtiments qui encadrent un grand espace de sable qui donne sur la mer. Terrain de volleyball, hamacs, bar, table de pool, ,espaces au soleil et places à l’ombre sont bordés par des grandes galeries de bois qui abritent les chambres. Un quai avec des balançoires complète le tout. En entrant là, on savait que c’était l’endroit idéal pour nous. On a déposé nos sacs et on est repartis tout de suite, contents de s’être trouvé un nouveau chez nous et en essuyant les plaintes des enfants qui voulaient juste profiter de tout ce qu’ils venaient de voir.

Notre première activité insulaire a été une visite dans une ferme de protection d’une espèce d’iguanes endémique à l’île d’Utila. Une longue marche à l’intérieur des terres nous a conduits dans cet endroit charmant tenu par des gens forts sympathiques. On a eu droit à une guide française venue faire du bénévolat pour sauver des bestioles en voie de disparition dans une île paradisiaque. Darwin avait un peu raison en disant que l’évolution forme des jeunes gens mieux équipés… et plus imaginatifs! 

Outre les iguanes, bien sympathiques, mais un peu communs, on a vu un Boa constrictor géant. Géant comme dans le corps de la taille d’un mollet d’adulte! Il avait été apporté là par un fermier tanné de se faire manger ses… poulets! Oui, oui, un poulet entier; pas un quart de poitrine avec salade de choux à côté! Un poulet avec les plumes, les pattes et tout. Énorme! On est reparti vers notre hôtel en regardant par terre devant nous et même en se retournant de temps à autre…


Pour digérer tout ça, on est allé à la plage à l’extrémité est de l’île, jouer dans la mer (sans serpents) et profiter du coucher de soleil. Comme on a manqué de bière en même temps que la noirceur arrivait, on a été forcés de rentrer se laver avant d’aller souper. On a arrêté notre choix sur une institution locale : le Babalu. « Dock bar », bar construit sur un quai, fait de planches de bois ajourées, l’endroit est d’un relax total et absolu. Toutes les tables sont peintes d’un échiquier sur lequel des bouchons de différentes couleurs constituent les pions d’autant de jeux de dames. 
Dans des airs de blues feutré, on retrouve, au centre de l’endroit, un grand trou éclairé d’environ 10 pieds par 10 pieds, sans garde-corps (on n’est pas au Québec!), qui est aménagé de coraux au travers desquels se promènent une myriade de poissons : un aquarium en forme de hublot sur la mer, ça n’a pas de prix! Rien à voir avec l’aquarium en plastique de chez Maylan!
On a mangé des produits locaux tous issus de la mer et on est retourné vers nos quartiers en appréciant l’ambiance festive de cette chaude nuit. La rue est étroite et il n’y a que très peu de voitures sur l’île (moins de 20). Les gens circulent donc majoritairement à pied ou en vélo, mais il y a tout de même une quantité effarante de scooters, motos, quatre roues et carts de golf qui n’ont pas tous le même sens du civisme et du respect de l’environnement sonore!  Nous nous sommes vautrés dans nos lits pour assimiler, un peu, une journée si riche en découvertes et textures. Colin nous a dit que quand il serait un adulte, il reviendrait ici!
Après un gros déjeuner aux pancakes bien américaines on s’est dégoté un tour de bateau pour se rendre sur une île vraiment déserte à l’extrémité sud-ouest d’Utila. Water Cay est donc un îlot parmi une petite série qui forment des keys. Capitaine Hal nous a déposés vers 11h30 en nous promettant de revenir nous chercher à 15h. Une fois que le bruit de son bateau se fut estompé dans le lointain, nous étions seuls sur l’île avec Vendredi, le racleur de feuilles mortes et collecteur de droit d’accès, 50 lempiras (2,50$) par personne. On s’est installé sur un bras de sable blanc qui plonge dans la mer turquoise et on a pris du soleil et fait de la plongée en apnée dans les coraux avoisinants.
Les poissons aux couleurs exotiques valsant dans le corail mauve étaient tout simplement sublimes. Jules et Marine étaient vraiment émerveillés et en guise de remerciement ils nous on même permis d’aller plonger en amoureux. Ben oui, on a laissé nos 4 enfants tout seuls sur une île déserte pendant 20 minutes! Ils seraient d’excellents candidats pour le prochain tournage de LOST. Même sans dîner digne de ce nom, un simple paquet de biscuits acheté à la sauvette avant de quitter, les enfants ont adoré et sont restés surpris de voir le bateau revenir nous chercher si tôt. 
On a terminé la journée sur le quai de l’hôtel en sirotant un rafraîchissement devant le coucher de soleil et en regardant les enfants se baigner dans la mer et se balancer comme s’ils n’avaient jamais vu de balançoires avant. Nous avons eu un autre excellent souper sur une terrasse parmi l’effervescence du samedi soir. Tout le monde avait sorti son grill dans la rue et l’ambiance était joyeuse et agréable.
Utila ne comporte qu’une seule petite colline, Pumpkin hill, du haut de laquelle le point de vue est, semble-t-il, magnifique. Pour notre deuxième matin, nous sommes allés déjeuner au Mango Inn, ceux qui nous avaient gardé une maisonnette à 210 $ la nuit. Marie-Claude a alors réalisé que c’est là qu’elle avait séjourné quinze ans plus tôt; c’était alors une auberge de jeunesse à 5$ la nuit… L’inflation ne frappe pas partout également!!!

Nous sommes ensuite partis user nos gougounes et digérer notre pain doré en marchant vers Pumpkin hill et les Water Caves dans lesquelles on peut, semble-t-il, se baigner. Ne trouvant aucune indication pour nous guider, on a marché droit devant nous pendant plus d’une heure pour aboutir sur la plage du côté nord de l’île. Vision désolante : en raison de l’orientation de l’île, la plage est couverte de déchets de plastique. Nous avons emprunté un sentier longeant la mer et taillé à même les déchets et les coraux. 


Cette longue et hasardeuse balade dans un terrain accidenté et inhospitalier nous a menés, bien plus loin, à une toute petite plage près de laquelle étaient installées deux familles; on y a fait une pause bien méritée après tant de marche sous un soleil accablant. Nous avions mal calculé la quantité d’eau pour subvenir aux besoins de tout ce beau monde, mais en revanche on s’est cueilli une pipa en chemin pour compenser étancher nos soifs. En repartant, forts des informations recueillies auprès des gens présents nous avons trouvé un sentier puis une route qui ont fait en sorte que l’heure et demie de marche du retour était plus rassurante que l’heure et demie à l’aller. 

Nous avons regagné la route principale (celle de l’aéroport) tout juste à la hauteur d’une écurie qui offre des randonnées. Bredouilles de n’avoir trouvé ni Pumpkin hill, ni les cavernes souterraines, et n’ayant pas le courage de revenir à pied le lendemain, on est donc arrêté et on a pris rendez-vous question de visiter ces deux sites d’intérêts à cheval. Tristes de ne pas avoir trouvé, par nous-mêmes, le sentier qui nous aurait permis de voir Utila de haut, on est allés noyer notre peine au El Picante, un restaurant mexicain avec une grande terrasse à l’étage donnant sur la mer. On y a vu un poisson énorme (un Torpon), près de quatre pieds de long, qui se baladait doucement autour des quais mais on a surtout pris l’apéro des randonneurs : margarita et Pina colada!
À dix heures le lendemain, Sterling et Oscar, du ranch, sont venus nous chercher à l’hôtel avec un quatre roues à deux banquettes doubles et une boîte derrière. Les enfants ont été ravis d’enfin pouvoir se balader comme les locaux, dans une grosse machine qui fait du bruit. Une fois au ranch on a rencontré Thunder, Spirit et Kit nos montures pour l’occasion. Jules et Marine ont pris place sur Kit, attaché par une corde, qui suivait Oscar, notre guide. Marie-Claude et Romane ont enfourché Spirit alors que les deux CO ont rebaptisé Thunder en Tonerre pour la journée. 

La randonnée fut fantastique et les enfants sont un peu tombés en amour avec l’équitation. Oscar nous a montré les différentes essences d’arbres qui bordaient le sentier et on a même eu droit, malgré le mot d’ordre du propriétaire du ranch, à la montée de Pumpkin hill à cheval : toute une première pour les quatre têtes blondes. C’était franchement escarpé ! 

La vue du sommet était effectivement spectaculaire, et le sentiment de dominer l’île, bombardée par les rayons du soleil de midi, fut délectable. Un paysage à 3600 qui n’a de fin que dans l’horizon de la mer : époustouflant! La descente ne nous laissa pas en reste d’émotions fortes et on a tout juste eu le temps de reprendre notre souffle avant d’arriver à l’entrée d’une grotte.

Oscar est entré le premier et a disposé une douzaine de chandelles dans ce labyrinthe de stalactites souterraines. On s’est tous baignés dans un bassin d’eau sulfureuse dont la fraîcheur nous a agréablement refroidis. On a partagé ce moment magique tous ensemble en prenant bien conscience des extrémités que nous découvrions consécutivement : du sommet de la colline jusqu’au sous-sol de l’île; incroyable quand même! On a terminé notre randonnée ravis de tant d’émotions et de découvertes et Sterling est venu nous reconduire à notre hôtel juste à temps pour attraper le bateau de l’école de plongée qui quittait; décidément, une activité n’attend pas l’autre.

Installés à l’avant du bateau, on a regardé la douzaine de plongeurs se préparer pour leurs plongées respectives pendant les quelques minutes que le trajet a pris. Une fois sur place, on les a laissés quitter le navire et on est nous-mêmes sautés dans l’eau pour faire de l’apnée. Marie-Claude et Jules ont ouvert le bal, suivis de Charle et Marine, qu’on a du forcer à aller voir autant de beautés sous-marines, et même Colin et Romane se sont payé une visite des coraux. 

Romane était presque en transe devant tant de poissons mauves! Le site était ravissant, l’eau d’une clarté exceptionnelle et les coraux et les poissons nous ont offert un spectacle presque irréel. Une tortue faisait dodo dans l’eau non loin d’un barracuda énorme, les plongeurs valsaient autour de nous et sur la paroi d’une falaise de corail, l’enchantement même! 

On est tous rentrés au quai, songeurs devant tant de splendeurs et les parents ont même du devancer l’heure de l’apéro pour se permettre de retrouver leurs esprits pendant que les enfants se balançaient tout en sautant dans la mer dans une ronde interminable. Une fois que le soleil eu embrassé la mer, nous sommes sortis manger dans une autre nuit chaude et pleine d’ambiance d’Utila. Comme chaque soir, les parents se sont laissé bercer par la brise chaude et le cliquetis des vagues qui frappent doucement le quai pour admirer les étoiles qui scintillaient dans la mer. Un moment tout aussi inspirant que les magnifiques couchers de soleil.

Pour notre dernier matin, on a bien pris le temps d’apprécier les joies du quai qui nous a si bien accueillis depuis les derniers jours avant d’aller prendre un autre grand déjeuner au resto. Puis, dans une ambiance empreinte d’une palpable mélancolie, on est allé s’échouer sur la plage à l’extrémité ouest de l’île. Avant de se rendre au traversier, on s’est fait un petit pique-nique improvisé avec des baleadas et des pasteles et on a du se rendre à l’évidence, 14h sonnait pour nous la fin de notre aventure Utila…

Tout le monde vous le dira sur l’île, le plus grand mensonge qui y circule se traduit librement par « oui, oui, on repart demain! ». Nous étions venus pour une ou deux nuits, on sera resté quatre nuits et cinq jours. Il y a un magnétisme certain dans cet endroit. Très peu de choses ressemblent à ce qu’on retrouve sur le continent. On se sent ici chez soi très rapidement, et l’envie de rester coller dans cette ambiance douce, calme et festive est très difficile à combattre. Qui plus est, nous avons découvert que nos enfants avaient, autant que nous, l’appétit de la découverte et de l’inconnu; c’est probablement ce qui restera de plus marquant de cette expédition. L’équitation et la plongée en apnée les ont beaucoup marqués; Jules nous a suppliés tout l’avant-midi de rester plus longtemps. Il reviendra peut-être y faire ses cours de plongée sous-marine quand il sera grand puisque son intérêt pour cette activité semble indéniable. Il pose mille questions et a vraiment été conquis par le centre de plongée intégré à notre hôtel. Il a tout enquêté; du remplissage des bonbonnes aux exercices des plongeurs en bordure du quai. 

Le retour à notre routine caribéenne, en elle-même exceptionnelle, signifie quand même moins d’émotions nouvelles et d’aventures inoubliables. Ce voyage dans notre grand voyage restera comme une étape autant imprévue que riche. C’est avec regrets et, peut-être, quelques larmes que nous avons repris le traversier. Les plus tristes ont fait la sieste pour oublier un peu la réalité du départ et pour mieux ancrer tant de merveilleux souvenirs insulaires dans leurs mémoires de jeunes voyageurs.

3 commentaires:

  1. WOW! WOW! WOW!
    Quelle aventure extraordinaire! Et que de découvertes merveilleuses! Vous avez vraiment beaucoup de chance de vivre de tels moments et d'entraîner vos enfants sur ces sentiers exotiques!
    Merci de partager vos souvenirs, de raconter ces péripéties fascinantes et d'illustrer tout ça de si bonnes photos!
    bisous à toute la smala xoxo

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  2. Que dire de plus que WOW !? C'est tout simplement magnifique, vous êtes au paradis. Je suis bouche bée devant tant de splendeurs ! Vous faites honneur à l'endroit en savourant si intensément tout ce qui s'offre à vous. Vous êtes beaux à voir ! Profitez-en bande de privilégiés.

    Je me suis fais silencieuse depuis le début mais je vous lis religieusement depuis le début. Merci ! Vous me faites rêver.
    Bon voyage et bisous à toute la smala !
    Marie (croisée au Costa Rica avec sa bande) xxx

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    1. Merci Marie ! Vous aimeriez certainement beaucoup le Honduras. De notre côté on savoure chacun des derniers moments. On espère que vos trois mousses ont bien. Grosse bise à toute la famille et à Martine de la smala ! xxx

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