mardi 31 janvier 2012



Jour 6 (mardi 24 janvier)

Réveil typiquement centraméricain, bright and early! Le lever et le coucher du soleil sont deux choses qui ne changent pas ici. À cause de notre position géographique si près de l’équateur, le soleil se lève toujours vers 6 h et se couche toujours vers 18 h. Ce qui fait qu’à 7 h tous les matins, il fait aussi clair qu’à midi chez-nous. C’est un vif encouragement à sortir du lit tôt et à commencer la journée du bon pied. Ce matin n’y échappe pas et c’est avec plaisir qu’on se lève en ce joli 24 janvier! C’est notre deuxième petit matin d’école et les choses se placent doucement en prenant tranquillement nos habitudes. Les enfants collaborent à plein et prennent conscience qu’ils ont, à peu de chose près, un tuteur chacun.

Comme on a commencé tôt, on finit tôt! Après une légère saucette dans la piscine, on quitte vers 11 h pour aller dîner chez Dante’ parce que Jules a demandé une pizza pour sa fête. Comme c’est la première fois qu’on descend à pied à la plage, on est curieux de savoir combien de temps ça nous prendra et quel genre de rencontre on y fera. Après un petit cinq minutes de marche, on croise Dante, en auto, qui arrête et nous salue chaleureusement. On commence à jaser, penchés dans son auto et Romane décide que, comme elle est fatiguée, elle mérite de s’asseoir pendant que se parents, trop sociaux, parlent… Ce qui était une bonne idée au départ se transforme rapidement en cauchemar quand elle réalise qu’elle vient de s’asseoir sur un nid de fourmis. Ses cris, et ceux de Colin qui, en essayant de porter secours à sa petite sœur, se fait lui aussi assaillir, nous tirent de la conversation et nous ramène vivement à la réalité. Le temps de déshabiller notre Biloutte qui se retrouve les fesses à l’air (!!!), on réalise qu’elle a des centaines de fourmis partout sur les pieds, les jambes, les fesses, dans le dos et presque autant de piqûres. On prend vite le chandail de Colin qui se transforme en un chasse fourmis fort efficace. En une minute, les envahies en mode défense comprennent que leur attaque tire à sa fin puisque leurs blondes victimes sont vites devenues des agresseurs acharnés. Romane cesse rapidement de pleurer et l’aventure se termine par un bon fou rire, mais il faudra tout de même se méfier des toutes petites fourmis noires qui piquent !
Moins de cinq minutes plus tard, on est assis tranquille sur la plage quand un couple de Brossard nous accoste. On fait connaissance et on découvre, par eux, le Palma Real. Il s’agit d’un gros hôtel tout inclus situé à 20-30minutes de marche de chez Dante’ dont les forfaits sont disponibles au Québec via Sunwing qui offre des vols directs de Montréal à La Ceiba. Disons que c’est toujours agréable de rencontrer des gens de chez nous, mais dans ce cas-ci, on ne pourrait pas dire qu’on était à la recherche des mêmes choses…

Après avoir laissé nos nouvelles connaissances regagner leur buffet du midi, on se pointe dans la hutte du Paradise Found pour y rencontrer… Roger et Fiona, d’Ottawa, aussi au Palma Real… Décidément, c’est notre journée! On commande les pizzas de fête de Jules et on fait connaissance.  Le temps passé sous la hutte de nos hôtes est, comme toujours, doux et agréable et c’est d’un sain appétit qu’on s’attable pour se lancer à corps perdu dans ce que nous a préparé le pirate en chef.

Dante’ et Kristin sont touchés que nous ayons retenu leur établissement pour la fête de Jules et se sentent un peu mal de ne rien avoir pour l’occasion. Mais, après le repas, Dante’ sort un bandeau de pirate et un vrai sabre bien affûté et transforme notre jubilaire en pirate apprenti. Notre Jules est ravi et se prête avec beaucoup de sérieux au jeu. Serait-ce lui le vrai Pirate des Caraïbes ?En repartant, il est très reconnaissant de l’extra et remercie chaudement nos hôtes.

Puis, on prend le chemin du retour et on en profite pour faire un détour pour ramasser des caramboles et des limes qui poussent sur des terrains vacants de Mango Tree. En arrivant à la maison, nos marlots sont tous envahis de fatigue et se retrouvent tous les quatre dans la douceur de la sieste. Ça permet au parent de déguster un pré-appéro sur le balcon de l’étage et de profiter du soleil de fin d’après-midi, si délicieux.
Au réveil, on s’affaire au souper de fête requis par notre grand de neuf ans : spaghetti sauce à la viande avec saucisses! Après ce régal adapté à la disponibilité des aliments locaux, Jules a droit à un gâteau de fête tropical décoré, puisqu’il le faut bien, de caramboles fraîches… Ses frères et sœur l’inondent de cartes et de dessins pour l’occasion et il reçoit un cadeau du Québec : une boîte à expérience…

On se couche dans la bonne humeur avec, une fois de plus de bonnes raisons de trouver le sommeil rapidement. Dire qu’il ya neuf ans nous habitions au 4076 Dorion et que nous avions toute la misère du monde à chauffer l’appartement à 19 degrés…

1 commentaire:

  1. pour savoir si les fourmis piquent vous devez bien les regarder, les fourmis qui marchent vite (las locas) en générale ne piquent pas, celle qui marchent plus lentement piquent très intensément!, à regarder de près, avec le temps on s'y fait!

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